Au contact de l’eau, l’argile est aussi souple que malléable.
Elle permet d’expérimenter, de ne pas s’arrêter à une forme
définitive. Telle est la première envie de Nicolas Rohrer avec
son projet musical Poisson d’argile et dont le premier EP, «
Le miroir », est prévu pour avril 2024. L’argile est aussi une
matière friable, qui craquèle et dont on peut observer les
failles. Dans ses paroles, Nicolas souhaite autant aborder
l’espoir que le doute, la détermination que l’errance.
D’ailleurs, argile ne rime-t-elle pas avec fragile ?
Artiste multidisciplinaire, Nicolas se passionne pour la
bande-dessinée, la peinture, le théâtre ainsi que le cinéma
dont il fait ses études et son activité principale. Mais la
musique l’accompagne depuis ses dix ans, d’abord à travers la
flûte, puis le chant au conservatoire et la participation à
des opéras qui lui donnent un avant-goût de la scène. Il
s’intéresse également à la percussion, puis au piano et à la
guitare qu’il pratique en autodidacte. Durant six ans, il
chante et joue dans un groupe de folk-rock qui lui permet de
s’exercer à la composition et à l’écriture de paroles.
Désireux de poursuivre l’exploration et d’y consacrer plus de
temps, il quitte le groupe pour s’essayer à l’expérience en
solo à partir de 2023.
Dans une recherche d’authenticité, Nicolas retourne aux
sources avec son premier EP et convoque Michel Berger,
Jean-Jacques Goldman en passant par Bernard Lavilliers. Le
résultat navigue entre la chanson francophone, la pop et la
folk, abordant des thèmes aussi universels qu’actuels.